Place for archiving, researching and transmitting born in 1994 that explores Land Art both in historical, critical and prospective perspective. It is aimed at “an audience as wide as possible” (Gerry Schum)
Founded by Marc de Verneuil (architect, critic)

Lieu d'archivage, de recherche et de transmission né en 1994 qui explore le Land Art dans une perspective aussi bien historique, critique que prospective. Il s’adresse à «un public aussi large que possible» (Gerry Schum)
Fondé par Marc de Verneuil (architecte, critique)


« Le Land Art est une pure fiction ; voilà pourquoi nous l'observons »
Land Art is purely fictional; that is why we observe it” (OBSART)








dimanche 21 octobre 2012

Land Art 2.0

Cromlech de Crucuno, entre cartes et territoires., 09/10/2012
Extrait de Yann Le Guennec, Paysages des erreurs (2012).

Yann Le Guennec (2012)
Robert Smithson (1967)

Today abstraction is no longer that of the map, the double, the mirror, or the concept. Simulation is no longer that of a territory, a referential being, or a substance. It is the generation by models of a real without origin or reality: a hyperreal. The territory no longer precedes the map, nor does it survive it. It is nevertheless the map that precedes the territory—precession of simulacra—that engenders the territory, and if one must return to the fable, today it is the territory whose shreds slowly rot across the extent of the map. It is the real, and not the map, whose vestiges persist here and there in the deserts that are no longer those of the Empire but ours. The desert of the real itself.[1]
—Jean Baudrillard (1981)
Aujourd'hui l'abstraction n'est plus celle de la carte, du double, du miroir ou du concept. La simulation n'est plus celle d'un territoire, d'un être référentiel, d'une substance. Elle est la génération par les modèles d'un réel sans origine ni réalité: hyperréel. Le territoire ne précède plus la carte ni ne lui survit. C'est désormais la carte qui précède le territoire - précession des simulacres - c'est elle qui engendre le territoire et s'il fallait reprendre la fable, c'est aujourd'hui le territoire dont les lambeaux pourrissent lentement sur l'étendue de la carte. C'est le réel et non la carte, dont les vestiges subsistent çà et là, dans les déserts qui ne sont plus ceux de l'empire, mais le nôtre. Le désert du réel lui-même.[2]   
—Jean Baudrillard (1981) 

Voir aussi | See also:
[1] Simulacra and simulation, University of Michigan Press, 1994, p. 1.  source
[2] Simulacre et simulation, Editions Galilée, 1981, p. 10. source

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